« Il n’y a pas de demande de la clientèle pour des voitures électriques ! » : cette petite phrase prononcée l’un des cadres dirigeants de BMW a fait grand bruit ! Mais est-elle le reflet des réticences de « l’ancien monde » face à la transition écologique ou de la réalité du terrain ?
La nouvelle BMW Série 7
Le carbone reste encore indéfectiblement lié à l’univers de la compétition et des voitures les plus sportives. Pourtant, sa démocratisation est en marche, au point d’en faire un matériau comme un autre, un outil de plus pour concevoir des structures aussi rigides, mais plus légères. Un matériau tellement « ordinaire » qu’il ne se montre plus !
Avec son REx, la BMW i3 peut s’aventurer à l’écart des villes.
On le sait, le talon d’Achille des voitures électriques, c’est leurs batteries : elles sont lourdes, encombrantes, coûteuses, stockent proportionnellement peu d’énergie et nécessitent des heures pour être rechargées. Autant d’inconvénients qui limitent la polyvalence des V.E. Reste une solution pour augmenter l’autonomie : greffer un moteur thermique en tant que générateur d’électricité auxiliaire, ou « range extender ». Un tout nouveau domaine qui pourrait donner une inédite jeunesse au moteur à combustion !
« Le Megacity Vehicle », en toute simplicité !
En matière de voitures électriques, deux marques font figure de pionniers, aux deux extrémités du spectre : Renault et BMW. Mais si le premier entend démocratiser le V.E. avec sa Zoé affichée 13 700 €, le second a préféré décliner une offre destinée à une clientèle clairement huppée et technophile. Ainsi est née la « marque-sœur » BMW i, qui a fait étape ces derniers jours à Paris, dans le cadre à la fois prestigieux et insolite du Palais de Tokyo, pour rencontrer un public trié sur le volet…
