Ne parlons pas tout de suite de Citroën. Mais plutôt de Lotus. Colin Chapman avait raison : Light is right ! Même si l’époque actuelle permet, grâce à une technologie et des matériaux toujours plus innovants, d’abaisser le poids des nouveaux modèles, il n’existe qu’une poignées de « vertueuses ». Ces Sylphides se comptent sur les doigts des mains (allez, et des pieds…), en tous cas lorsqu’il s’agit de modèles de série. Un petit groupe en vérité. Pourquoi la plupart des voitures s’alourdissent, alors que l’aluminium, le carbone, les plastiques et autres matériaux issus des végétaux permettent d’alléger considérablement les automobiles de Mr Tout-le-monde ?
Une réponse parmi d’autres : la sécurité et les éléments techniques qui vont avec. Qui a dit « on s’en fout » ?
Une autre réponse : la mise en oeuvre de ces matériaux synthétiques et les nouvelles technologies de construction coûtent cher, et sont surtout réservés aux grosses pompes à feu d’exception. Mouais…
Allez, encore une réponse : l’équipement pléthorique que chaque constructeur IMPOSE sur ses modèles, même les plus basiques. Pas mal, comme réponse, non ? On comprend mieux le succès de Dacia et la désaffection du public pour les autos technologiquement inutiles, et qui plus est chères à entretenir.
Tout suffoquant et blême quand sonne l’heure, je me souviens des jours anciens et je pleure. En 1986, Citroën lançait la petite AX. Une citadine plutôt sympa, dynamique, super économique, produite à plus de 2,5 millions d’exemplaires. Un vrai succès. Son petit secret, un poids à vide de 630 kilos, moins encore qu’une Lotus Elise première génération. Maintenant, méditez…
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