Les géants du net se passionnent pour l’automobile ! Qu’elle soit totalement autonome ou simplement connectée, elle fascine des entreprises comme Apple ou Google qui rêvent d’y mettre un pied. Jusqu’alors assez réticents, les constructeurs sont en train de céder. Et pour l’instant, c’est Google qui mène la danse !
Si pour vous, le terme « voiture connectée » signifie « Bluetooth », alors pardon, mais vous avez raté quelques épisodes dans la conquête de nos autos par Internet et ses « GAFA », les Google, Amazon, Facebook, Apple et autres. En l’occurrence, c’est même un combat de titans qui se joue entre Apple et Google !
Jusqu’alors, les deux entreprises se contentaient de s’infiltrer dans les systèmes d’info-divertissement, avec leurs interfaces CarPlay et Android Auto. Le principe est simple : on branche son smartphone à la voiture à l’aide d’un câble USB, et on accède à certaines de ses applications directement depuis l’écran tactile de la voiture. Pratique pour accéder à Google Maps ou Apple Plans pour la navigation, Spotify ou Google Play pour la musique, tout en commandant le tout à la voix grâce à Siri ou l’assistant vocal de Google. Les deux ennemis auraient pu en rester là. Mais c’était mal les connaître.
Car l’un comme l’autre s’intéressent à l’automobile depuis bien longtemps. Google s’est fait une spécialité de la robotisation, avec ses voitures autonomes qui sillonnent la région de San Francisco depuis déjà pas mal d’années. Apple n’est pas en reste : si la firme cultive le goût du secret, son projet Titan lié à l’automobile a fait beaucoup parler de lui, au point que certains imaginaient déjà arriver une « iCar » pour compléter l’iPad, l’iPhone ou l’Apple Watch ! Une drôle d’idée : pourquoi la firme de Cupertino se lancerait-elle sur ce marché aux marges infimes ?
En vérité, Apple comme Google ne veulent pas s’installer sur le marché automobile : ils veulent s’installer dans nos autos ! Ils veulent être en première ligne pour fournir les millions de lignes de code dont regorgent les dizaines de calculateurs embarqués, un domaine qui reste encore peu familier des constructeurs automobiles, même si ces dernier recrutent à tour de bras des développeurs informatiques… en les débauchant parfois dans la Silicon Valley. À terme, l’objectif est toujours le même : établir une continuité entre la maison et le travail, deux lieux (hyper)connectés séparés par une parenthèse automobilistique où le conducteur doit (devrait ?) totalement se déconnecter pour s’occuper de la conduite. Mais aussi, et c’est peut-être la partie qui intéresse le plus Google et Apple, obtenir des informations plus pointues sur les habitudes du conducteur en accédant directement aux capteurs du véhicule !
Jusqu’alors franchement réticents à cette idée, les constructeurs commencent à franchir le Rubicon : Audi et Volvo viennent ainsi d’annoncer que leurs futurs modèles disposeront de systèmes d’info-divertissement et d’interfaces basées sur le système d’exploitation Android. Pour eux, c’est autant de coûts de développement (et de maintenance en cas de faille de sécurité!) en moins. Pour Google, c’est une sacrée victoire au dépens d’Apple ! En faisant d’Android une plate-forme de développement pour les constructeurs automobiles, Google fait un pas vers l’établissement de son système d’exploitation en tant que standard de fait. Un peu comme fit Microsoft avec Windows dans les années 80, avec le succès que l’on sait. L’histoire se répétera-t-elle dans l’automobile ?
Bof, il y a quelles mois le Groupe BMW a à l’inverse exclu tout développement Android au profit d’IOS.
Si Android est plus répandu (enfin il faudrait voir parmi les automobilistes de voitures premium), l’absence de compatibilité de chaque dernière version d’Android sur les mobiles de plus de 2 ans (un iPhone peut être mis à jour pendant 5 ans) engendre qu’à ce jour iOs 10 est présent sur 86% des iPhone contre 7% seulement des smartphones Android équipés de la dernière version d’Android
Développer pour 2 versions d’iOs est beaucoup moins coûteux que développer pour les 5 versions d’Android en circulation…
Si Google et Apple veulent s’installer dans nos autos pour etre en première ligne pour fournir les millions de lignes de code dont regorgent les dizaines de calculateurs embarqués alors ça fait un peut peur non?
Pour ma part j’aime mieux les produits de la marque de la pomme croquée, mais bon nombre de véhicule sont souvent équipés par windows.
Les voitures autonomes et connectées représentent un marché d’avenir pour Apple et Microsoft !
Audi et Volvo qui choisissent Android, c’est un peu Le mariage de la carpe et du Lapin.
Il y a une chose que je n’ai toujours pas comprise, pourquoi les constructeurs n’équipent ils pas simplement d’une réplication d’écran. Le tactile est un danger en mode conduite, et les boutons sont bien moins demandeurs d’attention par le simple fait du découplage entre la recherche qui se fait au toucher et Le déclenchement qui se fait en pressant. À mon sens le tactile devrait être proscrit en automobile…
Bonjour. J’aime bien Apple, mais pour les applications (automobiles ou autres), je préfère me fier à celles développées par Google. C’est un point de vue personnel, mais je trouve qu’elles sont plus fiables.
Après un essai dans une auto android et une autre ios, je pourrai donner mon avis. Si on parle des smartphones, j’opte pour les deux selon la version avec un petit penchant pour la pomme.
Bonjour,
Merci pour le partage. La bataille entre les géants du high-tech n’est pas prêt de s’arrêter.
On recense quand même environ 200 véhicules compatibles avec Carplay et de plus en plus de marques d’autoradios proposent des modèles compatibles avec les deux systèmes de navigation. Cela a un coût mais il tendra à baisser d’ici quelques temps !
Bonjour,
Je prend le train en marche mais depuis la rédaction de l’article il y des centaines de véhicules qui utilisent aujourd’hui Apple CarPlay ou Google Map comme chez Audi avec leur système Virtual Cockpit. Une grande interrogation subsiste, ont-il accès à nos données personnelles, notre navigation, nos déplacements…?
Tout cela reste encore assez flou encore une fois sur l’exploitation de nos données… 🙁