Une route de campagne, un morceau d’autoroute, une vaste aire plane et même un centre-ville avec bâtiments, arrêts de bus et pistes cyclables : pour construire ses nouvelles pistes d’essai, Volvo n’a reculé devant aucune dépense. L’objectif est d’éprouver les futurs systèmes de sécurité, afin que plus personne ne soit tué à bord d’un modèle de la marque à l’horizon 2020.
Volvo a bâti son image de marque sur la sécurité, qu’elle soit passive ou active. La marque suédoise n’a d’ailleurs pas attendu les crash-tests Euro-NCAP pour équiper ses modèles de ceintures de sécurité à trois points (montées en série et en première mondiale dès 1959) ou de robustes pare-chocs à absorption d’énergie.
Plus récemment, Volvo s’est illustré en proposant un airbag destiné aux… piétons : celui-ci, se déployant à la base du pare-brise, évite les lésions au crâne lors d’un choc. Pour autant, le constructeur ne compte pas s’endormir sur ses lauriers. Dans un environnement commercial de plus en plus compétitif, où la sécurité est devenu un argument fort auprès des consommateurs, Volvo entend bien conserver son avance en la matière. Mais face à la complexité croissante des systèmes de sécurité active, il faut pouvoir reconstituer un grand nombre de situations dans un environnement parfaitement contrôlé, avant de lâcher des prototypes sur la route. C’est pourquoi le constructeur suédois a inauguré « AstaZero », ce que vous et moi appellerions un circuit, mais que Volvo qualifie de « plateforme de recherche et développement pour les systèmes de sécurité de nouvelle génération ».
Il est vrai que cet AstaZero est un peu plus qu’un simple circuit d’essais. Installé en périphérie de Göteborg, il regroupe sur 200 hectares des environnements très variés, allant d’une paisible départementale serpentant en pleine campagne (mais sur laquelle peuvent surgir quelques animaux sauvages!) à une route à quatre voies, en passant par une zone urbaine reconstituée, avec bâtiments, trottoirs, pistes cyclables, enseignes et lampadaires !
À ces installations assez hors du commun s’ajoute une plus classique aire plane pour des essais de tenue de route. Des panneaux de signalisation ont également été installés, et sont interchangeables en fonction des normes et langues en usage dans les différents pays. L’ensemble permettra de tester les futurs assistants à la conduite, leurs capteurs, caméras, logiciels et leur réaction face à divers types de situations, impliquant d’autres véhicules à moteur, mais également des cyclistes ou des piétons.
L’autre grand défi, qui justifiait à lui seul cet investissement de 55 millions d’euros, c’est bien sûr celui de la voiture autonome. Car avant d’effectuer des tests sur route ouverte, mettre au point des prototypes sur une base d’essais aussi bien équipée permet de reproduire à l’infini et dans un environnement contrôlé des scenarii-types, incluant aussi bien d’autres voitures que divers types d’usagers de la route ou encore des obstacles à la circulation (travaux, véhicules mal garés…). Préparer les logiciels à anticiper ces situations accélère grandement la mise au point de cette technologie du futur. Un maillon sans doute essentiel dans la stratégie sécurité de Volvo, qui n’a pas hésité à proclamer un objectif « zéro mort » dans ses voitures à l’horizon 2020.
Étant propriétaire d’une VOLVO XC 60 xénium achetée neuve à la fin de l’année dernière , je en peux que être d’accord sur l’image ultra sécuritaire de VOLVO et du déploiement d’efforts techniques et technologiques de la marque pour, 1) reter leader dans ce créneau qui s’apparente, de mon point de vue, plus à une niche commerciale.
A mon sens également, les lecteurs assidus de MOTORLEGEND, dont je suis doivent savoir quel prix le constructeur Suédois facture sa sécurité. Et l^celle ci n’est pas passive.
Une extension de garantie assortie à l’entretien de l’auto et de son assistance coute 4 380,00 € pour 75 000 kms. Soit environ le double des autres constructeurs. Même les purs » PREMIUM », Audi , BMW, Mercedes sont plus accessibles économiquement parlant.
On peut donc dire sans ambages que la sécurité à un prix VOLVO.
Voici les derniers tarifs Volvo connus des contrats d’entretiens/garantie pour un XC90 D5 :
60 000 km et 36mois = 2 051 € / 48mois = 2 357 €
90 000 km et 36mois = 2 828 € / 48mois = 3 569 €
120 000 km et 36mois = 4 705 € / 48mois = 5 628 €
Très loin de ce que vous annoncez, et mieux placé que la plupart des concurrents Allemand à prestations équivalentes…