Pour Carlos Ghosn, c’est l’aveu d’un échec. Le patron de Renault-Nissan avait tout misé sur le rouge : l’avenir du groupe, notamment eu égard à la sévérisation prochaine des normes de CO2, serait 100% électrique ou ne serait pas. Mais le succès tout relatif des Nissan Leaf et Renault Zoe a poussé le grand manitou de l’Alliance à revoir ses plans : Nissan a commencé sa conversion à l’hybride, notamment pour satisfaire le marché américain. Renault devra aussi s’y mettre, parce que – Ô surprise ! – les électriques seules ne suffiront pas. Problème : la marque au Losange devra patienter jusqu’en 2020 avant de lancer sa première hybride. Soit très exactement… 23 ans après la Toyota Prius !
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Volant d’inertie : Volvo invente son hybride « low-cost »
Avec des normes de CO2 toujours plus sévères, les constructeurs devront tous démocratiser l’hybridation. Une gageure pour des marques grand public qui se doivent de conserver des modèles aux tarifs abordables ! Si Toyota reste fidèle à la solution des batteries, PSA a fait le choix de l’hybride pneumatique. Volvo explore pour sa part une voie encore inédite sur une voiture de série : l’hybridation par volant d’inertie. Un système essentiellement mécanique qui présente l’avantage d’être moins coûteux qu’une hybridation 100% électrique, tout en permettant de baisser émissions et consommation jusqu’à 25 %. Reste à prouver la viabilité de cette technologie…
Des voitures à 2 L/100 km ? Oui… mais pas pour tout le monde !
Les annonces faites par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à Paris lors de la conférence environnementale du week-end dernier ont fait couler beaucoup d’encre. Le chef du gouvernement s’est en effet livré à un véritable inventaire à la Prévert de mesures écologiques que les autorités entendent mettre à l’œuvre au cours des prochains mois. Parmi celles-ci, c’est sans doute celle sur l’automobile qui a le plus fait parler d’elle : Ayrault a fixé aux constructeurs automobiles un objectif de 2 litres aux 100 km dans les dix ans ! Réaliste ? Bien sûr… à condition que l’automobiliste y mette le prix !
L’hybridation débarque chez Jaguar Land Rover
Depuis que Ford a revendu Jaguar et Land Rover au groupe indien Tata, les deux marques britanniques ne peuvent plus compter que sur elles-mêmes pour développer les innovations technologiques de leurs futurs modèles. En effet, on imagine mal mettre au point une plateforme commune entre la Tata Nano et le Range Rover ! Bref, Jaguar Land Rover (JLR) doit faire avec les moyens du bord. Des moyens limités qui ne l’empêchent pas de travailler sur la prochaine génération de véhicules hybrides. Ces premières auto essence-électricité pourraient apparaître dès l’année prochaine.
Chevrolet Volt/Opel Ampera : les incomprises ?
À elles deux, elles symbolisent rien moins que l’avenir. Celui où le carburant sera une denrée rare et coûteuse qu’il conviendra d’utiliser avec parcimonie. La Chevrolet Volt et l’Opel Ampera sont à n’en point douter les voitures les plus prometteuses de la nouvelle génération, des autos capables d’évoluer en mode 100% électrique en ville et lors des déplacements quotidiens, tout en pouvant faire un voyage de 600 km d’une seule traite. Le jury de la Voiture de l’année ne s’y est d’ailleurs pas trompé, en leur remettant la récompense suprême. Et pourtant : le public boude tellement ces autos ultra-modernes que General Motors est contraint de mettre son usine de Hamtramck au chômage technique pendant pas moins de 5 semaines. Mais pourquoi les automobilistes snobent-ils donc les Volt et Ampera ?
La voiture « verte » n’est pas toujours celle que l’on croit !
La « voiture verte », tout le monde en parle. Mais sait-on ce que c’est ? Comment évalue-t-on l’impact écologique d’un modèle ? Pour nos gouvernants (en France et dans la plupart des pays d’Europe), les émissions de CO2 restent le mètre-étalon par lequel tout se juge : la voiture électrique « du futur » décrochera 5 000 € de bonus, la « gentille » hybride, 2 000 €, tandis que le « méchant » 4X4 devra lui écoper d’un gros malus. Tout ceci est bien sympathique, mais un peu simple… pour ne pas dire simpliste. Car pour peu que l’on se donne la peine d’évaluer l’impact sur l’environnement d’un véhicule depuis sa conception jusqu’à sa destruction, la hiérarchie des « voitures vertes » se trouve largement chamboulée…