Les immenses enjeux de la transformation numérique poussent les ennemis d’hier à faire front pour surmonter les nouveaux défis et faire face à de nouveaux rivaux aux poches bien pleines.
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Les immenses enjeux de la transformation numérique poussent les ennemis d’hier à faire front pour surmonter les nouveaux défis et faire face à de nouveaux rivaux aux poches bien pleines.
Dans les années 90 et 2000, l’hydrogène était présenté comme le carburant parfait, sa combustion n’émettant que de la vapeur d’eau. Entre temps, la voiture électrique à batteries a pourtant remporté une bataille commerciale. Mais la guerre est-elle vraiment terminée ? Peut-être pas !
Dans le concert des technologies « vertes » de demain, la voiture à hydrogène joue sa partition en mode mineur. Un temps présentée comme la solution idéale pour résoudre les problèmes de raréfaction des ressources pétrolières et du dérèglement climatique, « l’auto H2 » tourne au ralenti depuis plusieurs années, même si les récentes évolutions technologiques de la pile à combustible peuvent redonner de la crédibilité à cette filière. Parmi les grands constructeurs mondiaux, Mercedes reste l’un des plus fervents adeptes de l’hydrogène, au point d’avoir recruté l’actrice germano-américaine Diane Kruger et son compagnon Joshua Jackson pour faire une étonnante promo de la Classe B F-Cell…
L’hydrogène fut un temps présenté comme la solution absolue à tous les problèmes de pollution automobile. Propre et utilisable dans nos voitures sans modifications trop contraignantes, ou autorisant au contraire une reconfiguration radicale de l’architecture d’une automobile, le H2 a longtemps été paré de toutes les vertus. Reste que plus grand-monde ne le défend aujourd’hui. Pourquoi un tel revirement ?