Pendant de longues années, les constructeurs automobiles n’ont juré que par le downsizing. Quasiment toutes les marques, de Dacia à Ferrari, ont cédé aux sirènes de cette technologie, véritable martingale pour gagner à tous les coups aux tests d’homologation. Mais le downsizing commence à montrer ses limites, et la tendance au « toujours plus petit » va bientôt s’inverser…
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Un 4 cylindres de 450 ch chez Volvo ! Jusqu’où peut aller le downsizing ?
Au Mondial de l’automobile, aux côtés de son nouveau SUV XC90, Volvo présente un moteur pour le moins original : un 4 cylindres 2.0 gavé par rien moins que trois turbos et développant la bagatelle de 450 chevaux ! En clair, un bloc de familiale classique, mais boosté aux stéroïdes pour afficher la puissance d’un gros V8 atmosphérique. La démonstration technique est belle, mais le résultat est-il pertinent d’un point de vue positionnement marketing ?
La nouvelle vague des turbos
Autrefois réservé aux modèles sportifs, le turbo est désormais un élément incontournable de tout moteur moderne. Grâce à la quasi-généralisation du « downsizing », cette technique qui vise à réduire la cylindrée pour abaisser la consommation, les mécaniques suralimentées sont en train de prendre le dessus sur les variantes atmosphériques. Mais les turbos eux-mêmes vont évoluer…
Ford frime avec un concept-car allégé
Dans la chasse au CO2 à laquelle se livrent les constructeurs, un sujet fait consensus : la réduction du poids jouera un rôle déterminant. Mais faire plus léger à prestations égales ne va pas de soi… et peut parfois coûter cher. Ford vient justement de présenter un « Lightweight Concept » basé sur la grande berline Fusion vendue aux États-Unis, mais copieusement allégée : cette Mondeo US passée à la moulinette d’un régime Weight Watchers n’est ainsi pas plus lourde qu’une citadine Fiesta. Mais reste la double question du coût de revient et des difficultés de production en grande série.
Mazda veut « diéseliser » ses moteurs essence
Jusqu’à présent, les choses étaient simples : il y avait d’un côté les moteurs à essence et leurs bougies, de l’autre les moteurs diesel et leur auto-allumage. Chacun avait ses forces et ses faiblesses, les uns étant doux et silencieux mais consommant plus et rejetant plus de CO2, les autres étant plus économes en carburant, mais également plus « généreux » en oxydes d’azote (NOx) et en particules. Mais ces deux types de moteurs pourraient bien à l’avenir être amenés à ne faire plus qu’un seul. En effet, Mazda travaille sur des moteurs à essence reprenant le principe numéro un du diesel : l’auto-allumage !
Formule 1 : la révolution « verte »
Comme la voiture de série, les bolides de compétition amorcent un virage vers plus de frugalité. La Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) a ainsi concocté de nouveaux règlements imposant des limitations de consommation, tant en endurance qu’en Formule 1. Comment Renault, motoriste emblématique de la F1 actuelle comme de celle des années turbo, a-t-il négocié ce virage technologique ?
À quoi ressemblera la sportive de demain ?
Comme le temps passe vite ! Nous sommes déjà en 2014, et l’horizon 2020, qui nous paraissait hier encore si lointain, est désormais tellement proche que la plupart des modèles lancés ces jours-ci par les constructeurs seront encore en vente à cette date. Justement, les récentes inflexions technologiques nous permettent d’ores et déjà de brosser le portrait de cette auto qui intéresse tant les lecteurs de Motorlegend : la sportive de demain. Entre « downsizing » à marche forcée, hybridation, aérodynamique active et matériaux allégés, les modèles à haute performances du futur seront des objets décidément très high-tech. Mais les amateurs de pilotage y trouveront-ils leur compte ?
Le « downsizing », une fatalité ? Pas sûr !
David a déjà souligné les effets pervers du « downsizing », cette formule magique des constructeurs pour battre des records de frugalité et d’écologie. Certes, le CO2 et les consommations baissent (du moins en théorie !), mais le plaisir du conducteur chute aussi, à peu près au rythme de la réduction du nombre de cylindres. Jusqu’alors, tout le monde ne jurait que par la recette du petit moteur suralimenté pour remplacer le « gros » moteur atmosphérique. Mais Mazda trace une voie différente, avec des résultats voisins. À en croire les ingénieurs nippons, le « downsizing » ne serait donc pas une fatalité.