Accusé de tous les maux, voué aux gémonies, le diesel est devenu l’ennemi numéro un de quasiment toute la classe politique. Pourtant, des voix s’élèvent pour rappeler que les diesels modernes n’ont plus grand-chose à se reprocher…
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Pollution : combat d’arrière-garde contre le diesel
Dès son premier Conseil de Paris, le 19 mai, la nouvelle maire de la capitale Anne Hidalgo a voulu marquer les esprits, en abordant d’emblée le problème de la pollution. Son objectif ? « Interdire le diesel à Paris d’ici à 2020. » La « nouvelle » ministre de l’Écologie Ségolène Royal est sur la même longueur d’ondes : le diesel, ce vilain pollueur voué aux gémonies ! Mais, ce faisant, nos leaders politiques balayent du revers de la main tous les progrès effectués par le moteur à allumage spontané au cours des dernières années, et jettent le bébé avec l’eau du bain.
Le diesel : bientôt le début de la fin ?
Inexorablement, le diesel continue de grignoter des parts de marché, en France comme dans le reste de l’Europe. Une exception culturelle, dans un monde largement dominé par les motorisations à essence. Mais le nouveau record atteint par le « mazout » dans les immatriculations (73,25 % au premier trimestre en France et 55,5 % dans toute l’Europe de l’Ouest) pourrait bien sonner comme un chant du cygne. S’il est plébiscité pour ses rejets de CO2 très faibles, le diesel est en effet menacé par les futures normes antipollution Euro 6. De plus en plus coûteux à dépolluer, il amorcera alors une lente mais inexorable décrue.