Quel retournement ! Il y a encore un an, tous les constructeurs misaient sur l’électrification à plus ou moins long terme. Carlos Ghosn, patron de Renault-Nissan, faisait figure de héraut de cette croisade, de messie du culte de l’électron. Las : selon une récente étude KPMG dont les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée Automotive News Europe, les grands dirigeants de l’industrie automobile ont perdu la foi. Seuls 8 % d’entre eux envisagent d’investir dans le 100 % électrique au cours des cinq prochaines années. Huit petits pour cents ! Le rêve électrique a été rattrapé par les réalités économiques…
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Des voitures à 2 L/100 km ? Oui… mais pas pour tout le monde !
Les annonces faites par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à Paris lors de la conférence environnementale du week-end dernier ont fait couler beaucoup d’encre. Le chef du gouvernement s’est en effet livré à un véritable inventaire à la Prévert de mesures écologiques que les autorités entendent mettre à l’œuvre au cours des prochains mois. Parmi celles-ci, c’est sans doute celle sur l’automobile qui a le plus fait parler d’elle : Ayrault a fixé aux constructeurs automobiles un objectif de 2 litres aux 100 km dans les dix ans ! Réaliste ? Bien sûr… à condition que l’automobiliste y mette le prix !
Ergonomie : la (r)évolution des interfaces
Dans le temps, c’était simple : l’équipement des autos était réduit à sa plus simple expression, et le poste de conduite se résumait la plupart du temps à un volant, des pédales et un levier de vitesses. Puis les années 80 sont arrivées, avec la multiplication des équipements électriques, voire électroniques (ah, la synthèse vocale des Renault 25 !). Une multiplication qui s’est accélérée avec la démocratisation des semiconducteurs : la moindre citadine est désormais bardée d’électronique, remettant en cause le principe du « une fonctionnalité égale un bouton ». À tous les niveaux de gamme, les constructeurs tentent donc d’élaborer de nouvelles interfaces, plus simples et intuitives.
La voiture « verte » n’est pas toujours celle que l’on croit !
La « voiture verte », tout le monde en parle. Mais sait-on ce que c’est ? Comment évalue-t-on l’impact écologique d’un modèle ? Pour nos gouvernants (en France et dans la plupart des pays d’Europe), les émissions de CO2 restent le mètre-étalon par lequel tout se juge : la voiture électrique « du futur » décrochera 5 000 € de bonus, la « gentille » hybride, 2 000 €, tandis que le « méchant » 4X4 devra lui écoper d’un gros malus. Tout ceci est bien sympathique, mais un peu simple… pour ne pas dire simpliste. Car pour peu que l’on se donne la peine d’évaluer l’impact sur l’environnement d’un véhicule depuis sa conception jusqu’à sa destruction, la hiérarchie des « voitures vertes » se trouve largement chamboulée…
N’enterrons pas le moteur thermique !
Pour bien des constructeurs, 2012 sera l’année de l’électrification. Pour Renault, bien sûr, qui va lancer le gros de son offensive « Zéro Émission » avec la Zoé, mais aussi pour toutes les marques qui misent sur l’hybride sous toutes ses formes, comme Peugeot, Citroën, Volvo, Mercedes, Opel ou Chevrolet. Bref, l’électricité, c’est ultra-hype. Mais malgré cette révolution annoncée, le bon vieux moteur à combustion interne n’a pas dit son dernier mot. En un siècle et demi d’existence, il a su évoluer… et ce n’est pas fini !
Les Français et la voiture électrique ? « Non merci ! »
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Français expriment un profond scepticisme à l’égard de la voiture électrique. C’est en tous cas la conclusion que l’on peut tirer d’une étude que vient de publier l’Observatoire Cetelem. On y apprend ainsi que nos concitoyens s’intéressent fort peu au sujet, qu’en toute logique ils rechignent à passer à la voiture électrique, à fortiori si cette transition s’accompagne d’une augmentation, même modique, du prix d’achat. Voilà qui ne va pas rassurer les constructeurs qui se sont jetés corps et âme sur ce nouveau segment !
Quatre roues motrices, pourquoi faire ?
Si elle s’est rendue indispensable en championnat du monde des rallyes, la transmission intégrale n’a jamais vraiment réussi à s’imposer au grand public. Même ceux que l’on nomme « 4×4 de loisirs » deviennent de plus en plus souvent de simples « crossovers » à deux roues motrices. Une tendance qui touche même des constructeurs spécialisés dans le tout-terrain, comme Land Rover. Mais au fond, y perd-t-on vraiment au change ?