Il y a un peu plus de deux ans, je me demandais dans un précédent billet si la boîte manuelle était vraiment condamnée à brève échéance. Aujourd’hui, le bilan est toujours mitigé : les transmissions automatisées continuent leur prise de pouvoir, le levier de vitesses ne résistant que sur une poignée de modèles. Mais à mesure que la clientèle de la boîte manuelle s’amenuise, le choix se restreint… au point d’en faire une rareté très recherchée.
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À quoi ressemblera la sportive de demain ?
Comme le temps passe vite ! Nous sommes déjà en 2014, et l’horizon 2020, qui nous paraissait hier encore si lointain, est désormais tellement proche que la plupart des modèles lancés ces jours-ci par les constructeurs seront encore en vente à cette date. Justement, les récentes inflexions technologiques nous permettent d’ores et déjà de brosser le portrait de cette auto qui intéresse tant les lecteurs de Motorlegend : la sportive de demain. Entre « downsizing » à marche forcée, hybridation, aérodynamique active et matériaux allégés, les modèles à haute performances du futur seront des objets décidément très high-tech. Mais les amateurs de pilotage y trouveront-ils leur compte ?
La boîte manuelle est-elle condamnée ?
Il faut bien se rendre à l’évidence : d’année en année, la bonne vieille boîte manuelle perd du terrain. Bousculée par les nouvelles transmissions automatisées, elle disparaît même du catalogue des modèles sportifs les plus emblématiques. Paradoxalement, la boîte manuelle ne survit que sur des modèles abordables et sans prétention. Est-ce un bien ou un mal ? Le levier de vitesses va-t-il finir dans un musée ?
Demain, tous en automatique ?
La transmission automatique resta longtemps l’apanage des automobilistes américains et de ceux dont les mauvaises langues disaient qu’ils ne savaient pas conduire (pour les dites mauvaises langues, les deux reviennent d’ailleurs au même !). Il est vrai que les boîtes GM Hydramatic et autres Chrysler Torqueflite restent associées dans la mémoire collective aux improbables et interminables berlines américaines, lestées de chromes opulents et chaloupant de virage en virage. Le conducteur européen, et particulièrement latin, restait indéfectiblement attaché à sa bonne vieille boîte manuelle, la seule qui vaille. Mais l’émergence conjointe de nouvelles transmissions plus performantes, de normes antipollution toujours plus strictes et la congestion endémique de nos cités pourrait bien remettre en cause ces clichés. Au point que demain, tout le monde soit passé à l’automatique ? Peut-être !