« Il n’y a pas de demande de la clientèle pour des voitures électriques ! » : cette petite phrase prononcée l’un des cadres dirigeants de BMW a fait grand bruit ! Mais est-elle le reflet des réticences de « l’ancien monde » face à la transition écologique ou de la réalité du terrain ?
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Renault et l’hybridation : pas avant 2020 !
Pour Carlos Ghosn, c’est l’aveu d’un échec. Le patron de Renault-Nissan avait tout misé sur le rouge : l’avenir du groupe, notamment eu égard à la sévérisation prochaine des normes de CO2, serait 100% électrique ou ne serait pas. Mais le succès tout relatif des Nissan Leaf et Renault Zoe a poussé le grand manitou de l’Alliance à revoir ses plans : Nissan a commencé sa conversion à l’hybride, notamment pour satisfaire le marché américain. Renault devra aussi s’y mettre, parce que – Ô surprise ! – les électriques seules ne suffiront pas. Problème : la marque au Losange devra patienter jusqu’en 2020 avant de lancer sa première hybride. Soit très exactement… 23 ans après la Toyota Prius !
BMW i, marketing de luxe pour voiture électrique haut de gamme
En matière de voitures électriques, deux marques font figure de pionniers, aux deux extrémités du spectre : Renault et BMW. Mais si le premier entend démocratiser le V.E. avec sa Zoé affichée 13 700 €, le second a préféré décliner une offre destinée à une clientèle clairement huppée et technophile. Ainsi est née la « marque-sœur » BMW i, qui a fait étape ces derniers jours à Paris, dans le cadre à la fois prestigieux et insolite du Palais de Tokyo, pour rencontrer un public trié sur le volet…
Voiture électrique : l’industrie a perdu la foi
Quel retournement ! Il y a encore un an, tous les constructeurs misaient sur l’électrification à plus ou moins long terme. Carlos Ghosn, patron de Renault-Nissan, faisait figure de héraut de cette croisade, de messie du culte de l’électron. Las : selon une récente étude KPMG dont les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée Automotive News Europe, les grands dirigeants de l’industrie automobile ont perdu la foi. Seuls 8 % d’entre eux envisagent d’investir dans le 100 % électrique au cours des cinq prochaines années. Huit petits pour cents ! Le rêve électrique a été rattrapé par les réalités économiques…
Des voitures à 2 L/100 km ? Oui… mais pas pour tout le monde !
Les annonces faites par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à Paris lors de la conférence environnementale du week-end dernier ont fait couler beaucoup d’encre. Le chef du gouvernement s’est en effet livré à un véritable inventaire à la Prévert de mesures écologiques que les autorités entendent mettre à l’œuvre au cours des prochains mois. Parmi celles-ci, c’est sans doute celle sur l’automobile qui a le plus fait parler d’elle : Ayrault a fixé aux constructeurs automobiles un objectif de 2 litres aux 100 km dans les dix ans ! Réaliste ? Bien sûr… à condition que l’automobiliste y mette le prix !
Ergonomie : la (r)évolution des interfaces
Dans le temps, c’était simple : l’équipement des autos était réduit à sa plus simple expression, et le poste de conduite se résumait la plupart du temps à un volant, des pédales et un levier de vitesses. Puis les années 80 sont arrivées, avec la multiplication des équipements électriques, voire électroniques (ah, la synthèse vocale des Renault 25 !). Une multiplication qui s’est accélérée avec la démocratisation des semiconducteurs : la moindre citadine est désormais bardée d’électronique, remettant en cause le principe du « une fonctionnalité égale un bouton ». À tous les niveaux de gamme, les constructeurs tentent donc d’élaborer de nouvelles interfaces, plus simples et intuitives.