À elles deux, elles symbolisent rien moins que l’avenir. Celui où le carburant sera une denrée rare et coûteuse qu’il conviendra d’utiliser avec parcimonie. La Chevrolet Volt et l’Opel Ampera sont à n’en point douter les voitures les plus prometteuses de la nouvelle génération, des autos capables d’évoluer en mode 100% électrique en ville et lors des déplacements quotidiens, tout en pouvant faire un voyage de 600 km d’une seule traite. Le jury de la Voiture de l’année ne s’y est d’ailleurs pas trompé, en leur remettant la récompense suprême. Et pourtant : le public boude tellement ces autos ultra-modernes que General Motors est contraint de mettre son usine de Hamtramck au chômage technique pendant pas moins de 5 semaines. Mais pourquoi les automobilistes snobent-ils donc les Volt et Ampera ?
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2012 : l’année des hybrides en endurance
En endurance, les années 2000 ont été celles du diesel et de la domination d’Audi. La nouvelle décennie qui s’est ouverte pourrait cependant rebattre les cartes, avec l’émergence d’une nouvelle technologie : l’hybride. La saison 2012 verra ainsi Toyota défier Audi sur ce terrain, tandis que Porsche a clairement annoncé son ambition de revenir au Mans avec un prototype LMP1 hybride en 2014. Mais des solutions techniques bien différentes se cachent derrière cette bannière commune de l’hybride, et l’avenir de l’endurance s’annonce passionnant !
Phares laser : l’éclairage du futur
En matière d’éclairage, l’automobile avance par modes. Les phares au Xénon ont d’abord rendu obsolètes les ampoules halogènes, avant d’être surclassés par les diodes électroluminescentes (DEL, ou LED en anglais), qui font désormais partie de l’attirail indispensable de toute auto qui prétend être moderne et « premium ». Mais ces dernières se sont à peine converties qu’une nouvelle technologie fait son apparition : le laser !
Demain, tous en automatique ?
La transmission automatique resta longtemps l’apanage des automobilistes américains et de ceux dont les mauvaises langues disaient qu’ils ne savaient pas conduire (pour les dites mauvaises langues, les deux reviennent d’ailleurs au même !). Il est vrai que les boîtes GM Hydramatic et autres Chrysler Torqueflite restent associées dans la mémoire collective aux improbables et interminables berlines américaines, lestées de chromes opulents et chaloupant de virage en virage. Le conducteur européen, et particulièrement latin, restait indéfectiblement attaché à sa bonne vieille boîte manuelle, la seule qui vaille. Mais l’émergence conjointe de nouvelles transmissions plus performantes, de normes antipollution toujours plus strictes et la congestion endémique de nos cités pourrait bien remettre en cause ces clichés. Au point que demain, tout le monde soit passé à l’automatique ? Peut-être !
Les dessous chics de la Porsche 991
À moins que vous ayez passé les six derniers mois en villégiature sur la planète Mars, vous savez que Porsche a lancé une nouvelle génération de 911, la type 991. Si vous n’avez pas encore lu notre essai (et regardé la vidéo attenante !), je vous invite à le faire 😉 L’objet de ce billet n’est en effet pas de revenir sur les sensations de conduite, mais plutôt d’analyser en détail la technologie de cette nouvelle Porsche, qui illustre d’ores et déjà les nouvelles tendances à venir sur les sportives de demain, qui devront concilier plaisir de conduite et réduction des émissions. Deux objectifs pas forcément contradictoires…
La voiture « verte » n’est pas toujours celle que l’on croit !
La « voiture verte », tout le monde en parle. Mais sait-on ce que c’est ? Comment évalue-t-on l’impact écologique d’un modèle ? Pour nos gouvernants (en France et dans la plupart des pays d’Europe), les émissions de CO2 restent le mètre-étalon par lequel tout se juge : la voiture électrique « du futur » décrochera 5 000 € de bonus, la « gentille » hybride, 2 000 €, tandis que le « méchant » 4X4 devra lui écoper d’un gros malus. Tout ceci est bien sympathique, mais un peu simple… pour ne pas dire simpliste. Car pour peu que l’on se donne la peine d’évaluer l’impact sur l’environnement d’un véhicule depuis sa conception jusqu’à sa destruction, la hiérarchie des « voitures vertes » se trouve largement chamboulée…
N’enterrons pas le moteur thermique !
Pour bien des constructeurs, 2012 sera l’année de l’électrification. Pour Renault, bien sûr, qui va lancer le gros de son offensive « Zéro Émission » avec la Zoé, mais aussi pour toutes les marques qui misent sur l’hybride sous toutes ses formes, comme Peugeot, Citroën, Volvo, Mercedes, Opel ou Chevrolet. Bref, l’électricité, c’est ultra-hype. Mais malgré cette révolution annoncée, le bon vieux moteur à combustion interne n’a pas dit son dernier mot. En un siècle et demi d’existence, il a su évoluer… et ce n’est pas fini !
Les Français et la voiture électrique ? « Non merci ! »
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Français expriment un profond scepticisme à l’égard de la voiture électrique. C’est en tous cas la conclusion que l’on peut tirer d’une étude que vient de publier l’Observatoire Cetelem. On y apprend ainsi que nos concitoyens s’intéressent fort peu au sujet, qu’en toute logique ils rechignent à passer à la voiture électrique, à fortiori si cette transition s’accompagne d’une augmentation, même modique, du prix d’achat. Voilà qui ne va pas rassurer les constructeurs qui se sont jetés corps et âme sur ce nouveau segment !
Quatre roues motrices, pourquoi faire ?
Si elle s’est rendue indispensable en championnat du monde des rallyes, la transmission intégrale n’a jamais vraiment réussi à s’imposer au grand public. Même ceux que l’on nomme « 4×4 de loisirs » deviennent de plus en plus souvent de simples « crossovers » à deux roues motrices. Une tendance qui touche même des constructeurs spécialisés dans le tout-terrain, comme Land Rover. Mais au fond, y perd-t-on vraiment au change ?
Panamera Diesel : Porsche fait fausse route
Les essais presse de la Porsche Panamera Diesel ont eu lieu ces jours-ci, et même si je n’ai pas eu la chance (?) d’en prendre le volant, j’ai eu l’occasion de discuter avec ceux de mes confrères qui ont essayé la bête. Et, pour une fois, il n’y a pas eu débat : nos conclusions se rejoignaient sur le thème du « mais qu’ont-ils donc été faire dans cette galère ? » De mon point de vue, en effet, rien ne justifie cette nouvelle version de la gamme Porsche, qui risque de faire (encore) un peu plus de mal à une image de marque déjà bousculée.