Pour paraphraser un ancien slogan célèbre, « s’il n’existait pas, il faudrait l’inventer » ! Après les airbags frontaux, latéraux, rideaux, de genoux, de ceinture de sécurité (chez Ford) et même arrière (sur la Toyota iQ), voici maintenant un airbag qui n’est pas destiné aux occupants du véhicule : l’airbag piéton. Une nouvelle lubie ? Pas tout à fait. D’abord, cette première mondiale est signée Volvo, marque historiquement réputée pour son attachement aux problèmes de sécurité passive. D’autre part, elle vise à offrir les meilleurs résultats dans les crash-tests piétons d’organismes comme l’Euro-NCAP. Or cette catégorie de tests de choc a longtemps été négligée au seul profit de la protection des occupants du véhicule.
Archives de catégorie : Technologie et innovations
Enfin un standard pour la charge rapide des voitures électriques !
De la Peugeot Ion à la Porsche 918 Spyder, la voiture électrique ou hybride rechargeable est appelée à se répandre dans les années à venir. Reste que pour espérer convaincre une clientèle encore majoritairement rétive, elle doit faire preuve d’une certaine polyvalence. Mais son autonomie réduite apparaît comme un frein à l’achat. D’où l’importance de la recharge rapide, qui permet de regonfler la batterie à 80% en une quinzaine de minutes avec des bornes disponibles sur la voie publique. À condition qu’il existe un standard pour les prises de recharge rapide, ce qui n’était pas le cas… jusqu’à présent.
Objectif 50 g/km de CO2 pour Michelin
Tous les constructeurs automobiles ont les yeux fixés l’horizon 2020, date à laquelle l’Union Européenne imposera une moyenne d’émissions de 95 g/km de CO2, sous peines de lourdes amendes. Mais pour Patrick Oliva, directeur de la prospective et du développement durable chez Michelin, les 95 grammes ne sont qu’une étape. Cité par nos excellents confrères d’Autoactu.com, il avance à plus long terme un objectif de… 50 g/km ! Irréaliste ? « Envisageable » selon Oliva… à condition de poursuivre l’allègement des véhicules, le développement de l’hybridation et de la propulsion électrique, mais également de pousser l’autopartage, les réseaux d’alimentation électrique intelligents et la décentralisation de la production électrique.
La technologie antibouchons de Honda
Alors que plus de la moitié de l’humanité vit désormais dans les centres urbains et que le taux d’équipement en automobiles augmente dans les pays en développement, la problématique de la congestion du trafic devient un problème mondial. Mais c’est aussi un problème incroyablement complexe et difficile à résoudre, les scientifiques peinant encore à concevoir des modèles mathématiques convaincants pour simuler la « physique des bouchons ». Honda apporte sa modeste pierre à l’édifice, en mettant au point une aide à la conduite qui, si elle se répandait, permettrait de fluidifier le trafic.
Ford veut démocratiser le carbone
Il y a quelques mois, je vous expliquais la stratégie de BMW autour du carbone. Je pensais et écrivais alors qu’à mon humble avis, la coûteuse technologie de cette fibre ultrarigide et très légère resterait l’apanage des constructeurs premium, seuls légitimes à vendre des modèles tout-carbone à un prix élevé. Il s’avère que j’avais tout faux ! En effet, c’est tout simplement le constructeur le plus historiquement grand public, Ford, qui a annoncé vouloir développer le carbone à grande échelle sur ses modèles futurs. Une vraie révolution, qui ferait des PRFC (plastiques renforcés à la fibre de carbone) un produit de grande consommation !
Audi lance des moteurs à géométrie variable !
Comment préserver agrément de conduite et performances dans le contexte actuel de chasse au CO2 ? Certains misent sur l’hybride, même dans l’univers des supercars (nous avons vu que c’est le cas de Porsche et sa 918 Spyder). Mais cette technologie présente un certain nombre d’inconvénients, à commencer par un coût élevé et un surplus pondéral important. Audi explore une autre voie : celle des moteurs s’adaptant à la demande de puissance, et n’utilisent que la moitié de leurs cylindres lorsqu’ils sont peu sollicités. C’est la technologie « Cylinder on demand » ou, pour parler plus simplement, celle des moteurs à géométrie variable !
Quand la climatisation devient intelligente
On s’attarde rarement sur sa climatisation. Si l’on a trop chaud, on appuie sur le bouton orné du flocon de neige sans même y penser. Ceux qui ont une climatisation automatique ajustent éventuellement le réglage de température. Quant à ceux qui ont choisir de rouler dans une ancienne ou une « low-cost », la question ne se pose généralement pas : ils n’ont pas de clim’ ! Reste que s’il apporte un confort indéniable, l’air conditionné présente un gros inconvénient : il est très énergivore. La seule solution ? Rendre la clim’ intelligente, la gérer au mieux afin de réduire les émissions de CO2 et la consommation !
Ergonomie : la (r)évolution des interfaces
Dans le temps, c’était simple : l’équipement des autos était réduit à sa plus simple expression, et le poste de conduite se résumait la plupart du temps à un volant, des pédales et un levier de vitesses. Puis les années 80 sont arrivées, avec la multiplication des équipements électriques, voire électroniques (ah, la synthèse vocale des Renault 25 !). Une multiplication qui s’est accélérée avec la démocratisation des semiconducteurs : la moindre citadine est désormais bardée d’électronique, remettant en cause le principe du « une fonctionnalité égale un bouton ». À tous les niveaux de gamme, les constructeurs tentent donc d’élaborer de nouvelles interfaces, plus simples et intuitives.
Porsche 918 Spyder : la supercar du futur
Nombreux sont les Cassandre qui prédisent la mort prochaine de la passion automobile et des sportives de rêve, sacrifiées sur l’autel de l’obsession écologique, de la répression sécuritaire et de la congestion croissante du trafic. Une vision funeste qu’une poignée d’ingénieurs travaille à récuser : non, les supercars ne sont pas en train de pousser leur chant du cygne. Actuellement en plein développement, la Porsche 918 Spyder prouve qu’au contraire, l’avenir des sportives s’annonce passionnant !
Demain, les suspensions auront des yeux !
Rien de plus bête qu’une suspension : des bras articulés pour la liberté de mouvement, un ressort pour la souplesse, un amortisseur pour contenir les mouvements de caisse… et c’est tout. Ou plutôt, ce n’est qu’une toute petite partie du travail, le reste – les réglages – étant à la charge des ingénieurs châssis, en quête du compromis idéal entre agilité et confort. Mais, aussi bon soit-il, un compromis reste imparfait. Et pour que la suspension soit efficace dans toutes les conditions, il n’y a qu’une seule solution : la « suspension prédictive », capable de « lire » la route afin de décrypter l’état de son revêtement ! De la science-fiction ? Plus pour très longtemps…