Pour attirer les investisseurs, constructeurs automobiles historiques et start-ups de la mobilité vantent leurs avancées dans le domaine de la voiture autonome… quitte à parfois faire passer des vessies pour des lanternes ! Mais les autorités veulent tirer les choses au clair…
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Le CES de Las Vegas, ce nouveau salon automobile
Si les constructeurs commencent à bouder les salons automobiles traditionnels, ils sont en revanche de plus en plus nombreux à se presser dans des rassemblements consacrés à d’autres domaines. Et notamment au CES de Las Vegas, grand-messe annuelle de la high tech. Quelles sont les raisons d’un tel engouement ?
Villes « sans pétrole » : les constructeurs français se préparent
Elles y sont déjà mal vues, mais la plupart des voitures seront bientôt bannies des centre-villes. D’abord les plus anciennes, réputées les plus polluantes. Puis viendra le tour des plus récentes. Dans ce combat anti-voiture, Paris mène la danse, avec d’autres grandes villes européennes. Mais face à ce raidissement des autorités, les constructeurs français préparent une réplique électrique et hybride.
Quel cadre réglementaire pour la voiture autonome ?
Les constructeurs nous l’ont promis, les premières voitures autonomes seront commercialisées en 2020 ! Mais, de l’avis général, l’obstacle est aujourd’hui davantage légal que technologique : selon les règles internationales, une voiture doit être commandée par un conducteur… humain. Néanmoins, à l’échelon local, cet étau législatif s’est déjà desserré peu à peu, laissant la possibilité de tester les véhicules autonomes dans des conditions réelles, sur la voie publique. Mais viennent alors d’autres questions, notamment en termes de responsabilité en cas d’accident. Il faudra donc établir un nouveau cadre légal afin d’assurer un déploiement acceptable et accepté de la voiture sans conducteur.
Quelle place pour Google dans la bataille de la voiture autonome ?
Le 27 mai dernier, Google publiait une vidéo présentant son tout premier concept-car ! Un prototype basé bien évidemment sur le principe de la voiture autonome, dont le géant américain s’est fait un spécialiste bien connu du grand public, au point que le vocable de « Google Car » est presque passé dans le langage courant. Mais s’il dispose d’un indéniable savoir-faire en matière de logiciel, Google montre ses limites lorsqu’il s’agit de mettre au point un nouveau concept de véhicule. D’où cette question : quel rôle pourra-t-il jouer dans ce futur marché de la voiture automatisée, notamment face à des constructeurs automobiles forts d’un siècle d’expérience ?
Renault et l’hybridation : pas avant 2020 !
Pour Carlos Ghosn, c’est l’aveu d’un échec. Le patron de Renault-Nissan avait tout misé sur le rouge : l’avenir du groupe, notamment eu égard à la sévérisation prochaine des normes de CO2, serait 100% électrique ou ne serait pas. Mais le succès tout relatif des Nissan Leaf et Renault Zoe a poussé le grand manitou de l’Alliance à revoir ses plans : Nissan a commencé sa conversion à l’hybride, notamment pour satisfaire le marché américain. Renault devra aussi s’y mettre, parce que – Ô surprise ! – les électriques seules ne suffiront pas. Problème : la marque au Losange devra patienter jusqu’en 2020 avant de lancer sa première hybride. Soit très exactement… 23 ans après la Toyota Prius !
Voiture autonome : objectif 2020 !
La voiture qui se conduit toute seule, c’est (presque) maintenant ! En effet, Mercedes et Nissan ont promis que leurs premiers modèles de voitures autonomes seraient sur le marché dès 2020, soit dans à peine plus de 6 ans. À l’échelle de temps de l’industrie automobile, c’est demain ! Pour appuyer leurs dires, les deux constructeurs ont testé en public des prototypes avancés. Mercedes a même lâché une Classe S entièrement autonome dans des conditions réelles de trafic, le long d’un itinéraire de 100 km entré dans l’histoire en 1888 grâce à une certaine Bertha Benz…
Voiture électrique : l’industrie a perdu la foi
Quel retournement ! Il y a encore un an, tous les constructeurs misaient sur l’électrification à plus ou moins long terme. Carlos Ghosn, patron de Renault-Nissan, faisait figure de héraut de cette croisade, de messie du culte de l’électron. Las : selon une récente étude KPMG dont les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée Automotive News Europe, les grands dirigeants de l’industrie automobile ont perdu la foi. Seuls 8 % d’entre eux envisagent d’investir dans le 100 % électrique au cours des cinq prochaines années. Huit petits pour cents ! Le rêve électrique a été rattrapé par les réalités économiques…