Les routes européennes sont de plus en plus sûres : entre 2001 et 2011, on est passé de 54 300 à 30 300 tués dans l’Union, soit une baisse de la mortalité de 44 % en dix ans ! Néanmoins, il reste encore des marges de progression… même lorsque l’accident est inévitable. L’Union Européenne veut ainsi rendre obligatoires dès 2015 les systèmes d’appel d’urgence automatique, qui facilitent et accélèrent le travail des secours. Reste à savoir combien ce service supplémentaire coûtera aux automobilistes…
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eWheel : la voiture électrique réinvente la roue
Jusqu’à présent, les rares voitures électriques commercialisées n’ont pas bouleversé l’architecture automobile en vigueur depuis tant d’années : le moteur est toujours installé à l’avant, occupant beaucoup d’espace, et entraînant tout simplement les roues antérieures par le biais de transmissions « à l’ancienne ». Seules vraies différences : le « carburant » n’est plus à base de pétrole, mais à base d’électrons. Néanmoins, la compacité des moteurs électriques dernière génération permet d’envisager des changements drastiques dans l’architecture des voitures de demain. Au bénéfice de l’habitabilité, de la maniabilité et des performances !
Pleins phares : éclairer sans éblouir
On le sait, la conduite nocturne est dangereuse. En France, 49 % des automobilistes sont tués lors d’un accident de la route de nuit, alors même que le trafic est inférieur à celui de jour. Autant dire que l’éclairage est une question centrale en matière de sécurité. Mais en la matière, le conducteur est confronté à un dilemme : y voir clair avec les feux de route, mais risquer d’éblouir les autres automobilistes, ou réduire la puissance de l’éclairage en basculant en feux de croisement. Les constructeurs travaillent à résoudre cette quadrature du cercle. Premiers résultats de leurs recherches : des feux de route actifs, capable d’éclairer comme en plein jour, mais sans éblouir les autres usagers !
« Quattro » Haldex : stop ou encore ?
L’an dernier à cette période, je dissertais avec vous sur l’intérêt de la transmission intégrale. Je reviens à l’attaque sur le sujet, et plus précisément sur une sous-famille des transmissions intégrales : celles dotées du célèbre différentiel central Haldex. Popularisé par le groupe Volkswagen, le « Quattro Haldex » offre une alternative plus compacte, plus légère et moins énergivore aux transmissions intégrales dotées d’un différentiel central conventionnel. Pour autant, généraliser le Haldex à tous les modèles, et notamment aux voitures sportives, est une grossière erreur. Voici pourquoi.
Y’a-t-il encore quelqu’un pour sauver l’hydrogène ?
L’hydrogène fut un temps présenté comme la solution absolue à tous les problèmes de pollution automobile. Propre et utilisable dans nos voitures sans modifications trop contraignantes, ou autorisant au contraire une reconfiguration radicale de l’architecture d’une automobile, le H2 a longtemps été paré de toutes les vertus. Reste que plus grand-monde ne le défend aujourd’hui. Pourquoi un tel revirement ?
Voiture autonome : Mercedes s’arrête au milieu du gué
La voiture autonome, j’en parle régulièrement sur ce blog. En la matière, la recherche est foisonnante, que ce soit en matière de « train routier » ou de conduite entièrement automatisée. L’enjeu est triple : sécuriser le trafic, supprimer la corvée de la conduite dans les embouteillages et réduire les émissions de CO2. Traditionnellement pionnier en matière d’innovation technologiques, Mercedes a doté sa future Classe S du bagage électronique nécessaire à la conduite autonome. Mais le constructeur s’est arrêté en chemin : les dernières barrières semblent moins technologiques que psychologiques !
Boîtes à 8, 9, 10 rapports… Jusqu’où iront-ils ?
Il fut un temps – pas si lointain – où disposer d’une boîte à 5 vitesses était un signe de modernité absolue, au point d’être parfois mis en avant par un monogramme apposé sur la malle arrière ou la calandre. Puis la « boîte 6 » vint démoder la « 5 », avant que Mercedes n’invente une transmission automatique à 7 rapports. Depuis, c’est l’inflation : les boîtes 8 se multiplient, tandis que les constructeurs évoquent déjà de futures 9 et même 10 vitesses ! Jusqu’où cela ira-t-il ? Nos autos disposeront-elles bientôt de transmissions à 11 ou 12 rapports ? Pas si sûr !
Futur antérieur : Benz Patent Motorwagen
Nous continuons la saga « Futur antérieur » avec celle à qui nous devons tout : la Benz Patent Motorwagen, mieux connue sous le nom de tricycle de Carl Benz. Techniquement, c’est la première « vraie » voiture, conçue spécifiquement pour la propulsion mécanique, et dotée d’un moteur à pétrole très similaire à ceux que nous utilisons aujourd’hui. Mais, malgré la révolution qu’elle représentait, la Benz Patent Motorwagen serait peut-être tombée dans l’oubli sans l’incroyable persévérance de… Bertha Benz, l’épouse de Carl.
Futur antérieur : Mercedes 300 SL
Comme l’ami David vous l’a rappelé dans un tout récent diaporama, la Mercedes SL fête cette année ses 60 ans. Mais j’avais moi aussi envie de lui rendre hommage ! Ce blog étant consacré à l’innovation technologique, et cette rubrique Futur antérieur à l’histoire de ces innovations technologiques, il était indispensable de s’intéresser à la toute première SL. Commercialisée de 1954 à 1957 en version coupé, et jusqu’en 1963 dans sa déclinaison roadster, la Mercedes 300 SL était en effet un Ovni sur roues. Née pour la compétition, adaptée pour la route, elle avait plusieurs décennies d’avance sur ses rivales. Tout chez elle était révolutionnaire : son style, bien sûr, mais aussi son châssis et son moteur. Soixante ans après, la 300 SL reste l’une des plus belles pépites jamais produites par Mercedes.
N’enterrons pas le moteur thermique !
Pour bien des constructeurs, 2012 sera l’année de l’électrification. Pour Renault, bien sûr, qui va lancer le gros de son offensive « Zéro Émission » avec la Zoé, mais aussi pour toutes les marques qui misent sur l’hybride sous toutes ses formes, comme Peugeot, Citroën, Volvo, Mercedes, Opel ou Chevrolet. Bref, l’électricité, c’est ultra-hype. Mais malgré cette révolution annoncée, le bon vieux moteur à combustion interne n’a pas dit son dernier mot. En un siècle et demi d’existence, il a su évoluer… et ce n’est pas fini !