Accusé de tous les maux, voué aux gémonies, le diesel est devenu l’ennemi numéro un de quasiment toute la classe politique. Pourtant, des voix s’élèvent pour rappeler que les diesels modernes n’ont plus grand-chose à se reprocher…
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Accusé de tous les maux, voué aux gémonies, le diesel est devenu l’ennemi numéro un de quasiment toute la classe politique. Pourtant, des voix s’élèvent pour rappeler que les diesels modernes n’ont plus grand-chose à se reprocher…
« Il n’y a pas de demande de la clientèle pour des voitures électriques ! » : cette petite phrase prononcée l’un des cadres dirigeants de BMW a fait grand bruit ! Mais est-elle le reflet des réticences de « l’ancien monde » face à la transition écologique ou de la réalité du terrain ?
Les immenses enjeux de la transformation numérique poussent les ennemis d’hier à faire front pour surmonter les nouveaux défis et faire face à de nouveaux rivaux aux poches bien pleines.
Audi e-tron quattro
Après de longs et houleux débats, l’Europe s’est finalement mise d’accord sur les normes d’émissions de CO2 que les constructeurs automobiles devront respecter à l’horizon 2030. C’est la « ligne dure » qui l’a emporté, au grand dam des industriels.
Un véhicule équipé d’un système de mesure des polluants en conditions réelles (PEMS)
Il y a quatre ans, l’Europe finissait par se mettre d’accord sur un objectif de réduction des émissions de CO2 des voitures particulières. À l’horizon 2021, l’industrie automobile ne devra ainsi excéder les 95 g/km en moyenne par véhicule vendu, sous peine d’amendes colossales. Un objectif qui paraissait alors ambitieux, mais réaliste. Sauf qu’entre temps, entre Dieselgate, explosion des ventes de SUV et nouvelles normes d’homologation, le défi semble désormais inatteignable…
Si les constructeurs commencent à bouder les salons automobiles traditionnels, ils sont en revanche de plus en plus nombreux à se presser dans des rassemblements consacrés à d’autres domaines. Et notamment au CES de Las Vegas, grand-messe annuelle de la high tech. Quelles sont les raisons d’un tel engouement ?
Les constructeurs automobiles prennent modèle sur les start-ups pour inventer de nouvelles méthodes de travail. L’objectif ? Attirer de nouveaux talents, coller au plus près des évolutions technologiques et rester dans la course à l’innovation face aux Google, Apple et autres Tesla. Continuer la lecture
Le monde vu par Here.
Le GPS à l’ancienne, c’est fini ! La cartographie de demain ne sera pas sur DVD, même pas sur disque dur, elle sera dans le « cloud ». Surtout, elle ne se contentera pas de vous indiquer les rues, les stations-service ou les restaurants du Guide Michelin : les systèmes de navigation du futur vous signaleront en temps réel les dangers de la route, les fermetures d’axes ou encore les places de stationnement disponibles.
Les phares servent à mieux voir et être vu. Mais ils sont aussi un puissant outil pour les designers et gens du marketing automobile, en suggérant à la fois l’élégance et le raffinement technologique. Les constructeurs l’ont bien compris et multiplient les innovations dans ce domaine, autant pour améliorer la sécurité active que pour inventer de nouveaux langages en matière de style automobile.
Il y a un peu plus de deux ans, je me demandais dans un précédent billet si la boîte manuelle était vraiment condamnée à brève échéance. Aujourd’hui, le bilan est toujours mitigé : les transmissions automatisées continuent leur prise de pouvoir, le levier de vitesses ne résistant que sur une poignée de modèles. Mais à mesure que la clientèle de la boîte manuelle s’amenuise, le choix se restreint… au point d’en faire une rareté très recherchée.